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Canicule. Ce fut
dur! Telle pourrait être la phrase pour décrire la parution
de ce numéro 2 du rayon frais. Très dur comme si tous
les éléments s'étaient ligués pour que
le premier opus soit également le dernier. Il y eut cet été
caniculaire, et puis le rayon est resté fermé, immobile,
figé... Spud (stéphane issartel) et Nico (nicolas provost)
si loin de Lyon... Pas évident de plancher ensemble sur le
deuxième volet. Pourtant il y avait des articles, des rubriques,
des photos... mais rien, despéremment rien... Les raisons étaient
aussi techniques: mise à jour trop contraignante, structure
lourde de l'ancien site, etc. Nous n'en parlions guère mais
le rayon frais nous semblait mort-né au bout de quelques mois.
La fin d'une aventure qui avait pourtant bien commencé. Le
quotidien a pris le dessus sur la motivation. Le compteur du site
est devenu de plus en plus fébrile, les couleurs ont sauté.
Pourtant, nous ne nous sommes jamais résignés à
le fermer. Nous n'en avons jamais parlé ensemble d'ailleurs.
Parfois même, autour de quelques bières, nous évoquions
un éventuel |
"come -back". Quelques idées
venaient mourrir sur des feuilles volantes. Les verres se vidaient
mais les pages du site ne se remplissaient pas. Et puis, il y a eu
quelques personnes qui nous ont communiqué leur déception
que le webzine ne continue pas. Puis d'autres personnes. Pourtant
il manquait quelque chose pour revenir, une nouvelle étincelle,
un nouveau souffle... |
Reloaded.
Cet automne, Denver (frédéric flament) est parti pour
Chicago. Pour sa thèse. Nous ne savions pas encore que c'est
là-bas, au 23ème étage d'un building que le rayon
frais allait reprendre son envol. Laissez-nous vous conter cette renaissance
des plus magiques. Après un séminaire des plus chargé,
Denver se rendait dans sa chambre d'hôtel, au Hilton Sguen's
Snake" - l'un des plus branché de Chicago. Chambre 131,
23ème étage d'un grand building de 80 étage.
Il était 9 p.m. à sa montre. La nuit était tombée
depuis quelques heures et le froid avait pris possession des rues
sinistrement vides. A peine, la porte entre-ouverte, une lueur orangée
éblouit Denver. Elle provenait de la chambre au fond d'un couloir
où se cotoyaient tableaux et photos de la ville d'Al Capone.
Une lumière chaude et apaisante, rassurante. Denver entra et
ferma la porte. Il posa sa malette et longea le couloir. Après
s'être accoutumé à cette lueur, il distingua sur
le lit le corps d'une femme avec deux formes rondes sur la tête.
Il n'avait pas peur. La femme se retourna vers lui. A sa grande surprise,
il reconnu le visage de Christiana Ricci, affublée de grandes
oreilles de Mickey en velour noir. Elle le fixait de ses grands yeux
noirs, vêtue d'une grande robe de satin noire au décoleté
plongeant. Elle l’invita de la main à s’asseoir
au bord du lit. Denver s’exécuta sans mot dire. L’émotion
était forte. A des milliers de kilomètres de ses proches,
il se retrouvait perdu dans cette ville tentaculaire, assis dans une
chambre au côté de l’une de ses actrices dont il
avait épluché toute la filmographie. Christina regardait
à présent par la fenêtre les lumières s’éteindre
et se rallumer dans les reflets de cette forêt de buildings
qui peuplait Chicago. Un mot sortit spontanément de la bouche
de Denver et vint rompre ce silence orange. |
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Dans un dernier nuage de fumée
orange, Christina s'effaça. Denver se retrouva seul assis sur
le lit, une flamme au creux de la main… Elle le lui avait dit.
Le rayon frais devait renaître de ses cendres. Il devait rayonner
de nouveau sur la toile et parcourir l’âme des hommes.
Demain, il rentrerait en France. L'heure était venue de se
retrousser les manches et de brancher les claviers. |
Revolutions.
Denver ne m'a pas parlé de cette histoire tout de suite. Ce
n’est que début décembre qu’il a me la raconté.
Nous étions dans un café de Lyon affalés sur
une table en train de gribouiller quelques idées sur un bloc-notes.
J’aurai pu ne pas le croire tant cela semble irréel.
Pourtant ses mots sonnaient justes. Je l’écoutais sans
perdre une syllabe. J’étais fasciné. Quelque chose
était revenue de Chicago avec Denver. Une envie démesurée
que le webzine renaisse. Cette envie aurait une couleur: orange. ![]() |
matthieu |